Mea Culpa, maxima mea culpa. Je reconnais, j’avoue tel un repenti d’avoir péché par facilité ! M’étant mis à vos genoux, chers Lecteurs, voici donc mes affreux et honteux regrets de vous avoir livré un « produit non fini » (un peu comme ce cher Bill Gates avec ses satanées versions de Microsoft pleine de bugs) !
Vous me direz : mais pourquoi sacrebleu ce foutu Saint Val s’excuse, et de quoi ? C’est en fait très simple, et je m’en vais vous conter mes quelques déboires éditoriaux qui sont irrécupérables en l’état.
Voilà un an, je publiais une version numérique de mon premier espiolar (le roman d’espionnage à la sauce polar), le premier du genre d’ailleurs : BrabanCIA. Certains d’entre vous se sont pressés de commander leur exemplaire, et je les en remercie encore. Courant du mois décembre, j’ai opté pour la sortie d’une version papier. Cela a engendré un nombre important de modifications dans l’architecture du document final. J’avais d’ailleurs profité de cette édition papier pour me payer le luxe de faire appel à plusieurs correcteurs, souvenez-vous.
Il se fait, par des phénomènes inexpliqués mais pas étranges du tout, que certains fichiers ont été « recollés » par l’imprimeur de départ. Plusieurs versions ont servi de test pour caler la typographie, le choix des interlignes… Lors de cette opération, les vérifications ont été faites uniquement sur la forme du livre et non sur le fond.
Ravi d’avoir enfin une version papier, j’ai décidé de faire correspondre la « nouvelle » version avec la numérique. Il y avait en fait très peu de changements, juste quelques arrangements. Le fichier destiné à l’édition papier a ainsi « corrompu » la première version numérique.
Vous me direz, mais où est le problème ? Et bien, le souci c’est que la version « universelle » de BrabanCIA est une version non aboutie dans laquelle se trouve des passages non corrigés où se baladent un nombre (trop — très) important de fautes de syntaxe, d’orthographes, de concordance des temps et de grammaire.
Je réagis tard à cet état de fait, c’est vrai ! Et je suis coupable de ne pas avoir relu un texte écrit, réécrit et relu des dizaines de fois (je vous l’assure), avant de le mettre en (re) production finale. Mea culpa, maxima mea culpa.
En revanche, je précise que le « fond du texte » n’avait été ni touché ni retouché. L’histoire est donc bien la bonne (heureusement).
Une nouvelle version de BrabanCIA sera donc disponible d’ici quelques jours. Histoire de refaire un tour dans le texte (un prétexte idéal pour une deuxième édition). Bien sûr, la vigilance est de mise cette fois-ci, et l’excitation de la publication maîtrisée sagement !
Je propose donc aux lecteurs ayant une mauvaise version de recevoir un nouvel exemplaire tout à fait gratuitement pour ceux qui se manifesteront auprès de aspic.editions@gmail.com avec leur preuve d’achat.
Je termine aussi ce billet avec une légère amertume. En effet, vous étiez nombreux à manifester un engouement certain pour le premier volume en m’encourageant à sortir rapidement le second (ce qui ne tardera plus trop) ! Vous fûtes par contre moins loquaces pour m’alerter de l’état grammatical « catastrophique » du livre. C’est dommage.
Je remercie toutefois deux chroniqueurs en particulier, ils se reconnaîtront pour avoir écrit des chroniques franches, félicitant l’histoire mais descendant en flammes les coquilles et fautes d’orthographe beaucoup trop nombreuses. Merci, d’avoir continué la lecture jusqu’au bout.
Moralité : si l’auto-édition tu choisis, de l’auto-dérision tu nécessiteras.
Saint Val,