Six années de travail, cinq carnets Moleskine bondés de notes diverses et d’informations parfois « chaudes », des dizaines de réunions avec des « sachants », quelques litres de bière et de café dans des endroits glauques à discutailler avec des « éclairés » et d’autres « éclaireurs », une tonne de déchets en tout genre, des dizaines de paquets de clopes (j’ai pourtant arrêté de fumer à mi-chemin), quelques frayeurs, quelques débiles cherchant à me faire peur pour la sortie du tome 1, des bonnes critiques ou de moins bonnes, des litres de Coca et de Seven Up, des bougies odorantes cramées jusqu’à la moelle cireuse, des déjeuners interminables, mes garçons compréhensifs (Papou doit écrire les mecs !!!), des kilomètres de souris, de l’encre à foison, des milliers de pages imprimées, des pages maculées de coups de feutre(s) rouge(s), des milliers de messages déchiffrés sur des forums, des dizaines de bouquins lus , et des milliers de PDF parcourus et surtout, mais alors surtout plus de trois cent mille mots tapés sur l’écran blanc de mes Mac(s) pour n’en garder que 180.000 !
Six années pour enfin voir le bout du tunnel de ces drôles d’histoires sur les Tueries du Brabant wallon et sur les années de plomb ! Le tout pour sortir deux romans à clef où le faux devient vrai et le vrai devient faux !
Dans quelques heures, je coucherai les derniers mots du tome 2. Bien que le troisième volet des aventures de Saint Val soit déjà bien dans ma tête et que j’y ai déjà passé pas mal d’heures, je ne peux que ressentir une petite mort à l’idée de terminer le deuxième tome de BrabanCIA qui clôture ainsi le parcours de Saint Val dans le méandre des Tueries.
L’aventure continue !